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La traçabilité pré-opératoire des Dispositifs Médicaux Implantables (DMI) au bloc

le 24/06/2019

Si la législation impose la traçabilité des DMI, cette dernière comportait une étape de collage
d’étiquettes sur des cahiers de traçabilité avant la saisie informatique des informations dans le
logiciel par une opératrice. « Un processus chronophage et sujet à l’erreur », indique le Dr Bertrand Carbonnie, pharmacien gérant de l’établissement. C’est pourquoi « nous avons utilisé une fonction du logiciel qui donne plus de fluidité au processus, résout le problème de sa sûreté et du temps qui lui est consacré », poursuit-il. Le décret DMI en cours d’élaboration par les autorités imposera très bientôt l’informatisation de l’ensemble du processus, il s’agit donc d’anticiper également la mise en œuvre de cette exigence.

 

Satisfaction au bloc

Qu’en est-il exactement ? « Ce logiciel édite une étiquette qui est collée à la boîte contenant les DMI à réception. Cette étiquette réunissant l’ensemble des informations de traçabilité, est ensuite
scannée lors de son utilisation pendant l’opération », explique Bertrand Carbonnie. D’où « une
traçabilité sans faille, un renouvellement automatique du DMI en question, et la suppression de l’étape papier facteur de risque d’erreur. » Pour le pharmacien, cette digitalisation permet à la fois « la simplification des procédures, mais aussi une fluidité certaine dans le travail effectué au bloc opératoire. »

Ce processus a été mis en place depuis quelques semaines dans cet établissement de soins.  « Pour être efficace, il nécessite une bonne formation des opératrices du bloc qui utilisent ce
logiciel ainsi qu’une définition et protocolisation rigoureuse du matériel utilisé pour chaque
opération », ajoute Bertrand Carbonnie. Pour le moment, dit-il, ces opératrices « se sont bien
appropriées ce nouvel outil et se montrent satisfaites. »